Samedi 1er Février
Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France. Ils vont rédiger le programme du Conseil National de la Résistance intitulé magnifiquement : « Les jours heureux ». Ce programme est encore au cœur du système social français puisqu’il a donné naissance à la sécurité sociale, au système de retraites par répartition qui n’ont eu de cesse d’être attaqués par le patronat, et que la « réforme » des retraites actuelle menace de détruire complètement.
Petit retour donc, samedi 1er février à 20h30 avec le film de Gilles Perret « Les jours heureux », sur cette période de notre histoire, sur les résistances passées et actuelles …
Participation libre, le bénéfice de la projection sera reversé aux caisses de grèves.
Vendredi 7 Février
18 h00 – Apéro / jeux
Venez avec, ou sans vos jeux, vous amuser avec nous !
Samedi 8 Février
20h00 Scar Polish (Berlin) + Seuls (Tarbes) en concert
Seuls (1ere partie) : écoute sur Bandcamp
Jeudi 13 Février
20h30 Rencontre / Débat : Murray Bookchin et le communalisme libertaire
Jeudi 13 février on reçoit Floréal M. Romero qui publie aux Éditions du Commun Agir ici et maintenant Penser l’écologie sociale de Murray Bookchin (préface de Pinar Selek et postface d’Isabelle Attard). Il dresse le portrait du fondateur de l’écologie sociale et du municipalisme libertaire, il retrace son histoire, son cheminement critique et politique.
« À l’heure où le capitalisme trébuche sur ses propres contradictions », Floréal M. Roméro propose de puiser dans la pensée de Murray Bookchin pour créer un « nouvel imaginaire collectif émancipateur ». Après avoir brossé, avec beaucoup de justesse et de pertinence, un « tableau sombre » du monde soumis aux logiques destructrices du capitalisme, il énumère ses propositions, retournant chaque symptômes, chaque crise, en « opportunité pour régénérer la société », et expose aussi les limites de la collapsologie, d’Extinction Rébellion, de We Don’t Have Time et autres mouvements prônant un « anticapitalisme tronqué », de la démocratie représentative, des « partis écolos », des « mairies rebelles » partisanes d’un municipalisme qui n’est qu’une réplique de l’État. Au contraire, son projet politique part « des nécessités et des moyens prioritairement disponibles localement et territorialement ». Il s’agit de « sortir du capitalisme en le diluant », de « restituer à chacun sa capacité de créativité sociale » en « luttant contre le système oppresseur » et « pour les alternatives émancipatrices ». « Mais pour se consolider et maintenir un imaginaire vivant et communicatif, il convient d’articuler ces dynamiques par une culture libertaire étoffée dans tous les domaines de la vie. » Il rappelle les échecs des grands mouvements de protestation sociale (Nuit debout, les Indignés d’Espagne,…) faute de n’avoir pu durer dans leur refus de la représentativité et dans leur dimension auto-organisatrice spontanée, tandis que « le spectacle hautement médiatisé de la démocratie représentative cache les coulisses de son vide politique, avec le concours de ce qu’objectivement, nous pourrions nommer la gauche du capital (partis anciens ou nouveaux comme Syriza, Podemos, France Insoumise). » Selon lui, il s’agit de fédérer les initiatives sociales, les luttes et les alternatives, au niveau local, de les confédérer au niveau territorial et international », de sensibiliser le plus grand monde « au concept démocratique réel », « décentralisé, égalitaire, non coercitif et coopératif », de favoriser la mise en commun, le brassage d’idée débouchant sur des engagements réels, de « socialiser les réflexions ». « La prétention étant celle de grandir en nombre et en capacité collective pour un jour pouvoir s’auto-instituer et remplacer la mairie, dernier maillon du pouvoir d’État. » « Tenter d’ouvrir une troisième brèche, celle du communalisme, au coeur même du capitalisme et la relier aux deux autres, le confédéralisme démocratique du Rojava et le zapatisme du Chiapas, tel est, en résumé, notre propos. » Optimiste, il conclut par une citation de Bakounine : « C’est bien en cherchant l’impossible que l’homme a toujours réalisé et reconnu le possible, et ceux qui se sont sagement limités à ce qui leur paraissait possible n’ont jamais avancé d’un seul pas ».
Floréal M. Romero est issu de la tradition anarchosyndicaliste espagnole par son père. Il adhère aux thèses de Bookchin et en devient un des principaux promoteurs en Espagne, mais aussi en France à travers des rencontres, des publications et des articles. Il vit en Andalousie où il est producteur d’avocats et travaille uniquement en lien avec des Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP). Il a également publié Murray Bookchin & l’écologie sociale libertaire avec Vincent Gerber aux Éditions Le Passager clandestin.
Samedi 15 Février
16h00 Rencontre / Débat : la sous-traitance dans l’industrie nucléaire.
Ils sillonnent la France en caravane et huit mois par an. Destination : les centrales nucléaires de tout l’Hexagone qui ont besoin d’intervenants en zone à risque pour la maintenance annuelle. Des journées de 12h, une vie sociale à réinventer à chaque étape. Puis ils repartent. 600 km dans la nuit, vers la centrale suivante …
On les appelle les « nomades du nucléaire ». Ce sont eux qui supportent plus de 80% de la dose collective annuelle d’irradiation reçue dans le parc nucléaire français. Ils sont près de 30 000 en France, des intérimaires qui travaillent pour des entreprises prestataires. Car aujourd’hui, les sous-traitants assurent 80% des activités de maintenance des centrales, contre 50% au début des années 90. Alors que les durées d’intervention ont été réduites par deux, pour effectuer toujours les mêmes tâches. Ces « nomades » passent de plus en plus vite de centrale en centrale, ne bénéficiant ni des protections ni des formations requises …
Avec l’intervention de Gilles Reynaud de [Ma zone contrôlée], collectif de salariés militants sous-traitants de l’industrie nucléaire française.
Samedi 15 Février
19h00 Dîner-Loyer
– Plat : Murg Makhani – poulet en sauce aux épices indiens *
– Dessert: Fraîcheur exotique
… tout ça dans une ambiance colorée et « shanti shanti »!* Pour les végétariens, prévenez-nous en avance (3 jours avant si possible) et nous adapterons votre assiette en fonction!Le principe : un bon repas pour 10€ minimum (plus si vous souhaiter nous soutenir), afin d’aider l’association à payer le loyer du local !Pour réserver contacter : Quentin au : 07 68 58 85 48 !!!
Samedi 22 Février
19h00 Avec le collectif SMPG
En soutien aux familles de migrants qui sont parmi nous, L’Ouverture accueille Solidarité Migrants Portes de Gascogne pour une soirée au profit de ces familles.
Samedi 29 Février
12h00 – Assiette du marché
Venez déjeuner à l’Ouverture !
14h30 – Atelier poterie primitive
Sophie Fadet et Stéphanie Bon vous proposent de participer à un atelier Poterie/Cuisson primitive
Nous les recevrons le samedi 29 pour une étape de cet atelier :
« Une découverte participative et un moment festif pour toute la famille! La démarche vous permet de réaliser par vous-même à votre domicile vos créations grâce à la terre et aux conseils que nous vous fournirons. Nous vous laissons trois mois pour modeler vos oeuvres et nous nous retrouvons pour une journée familiale et festive afin de construire ensemble le four de cuisson primitive et d’y transformer vos pièces en céramique! »
Rendez-vous dans un premier temps pour venir chercher l’argile:
– du 1 Février au 28 février à l’Atelier poterie de Sophie Fadet
1 rue Paul Sabathé Tournecoupe
Contact téléphonique ou mail préalable indispensable pour rencontre
– Le 29 février à 14h30: L’ OUVERTURE, café associatif et culturel (3 place du foirail 32120 Mauvezin) accueillera une étape de façonnage dans ses locaux.
La cuisson se fera dans un four construit avec vous le 23 mai ou le 30 mai selon prévision météo.
Pour tous renseignements:
Contact: Sophie Fadet: 09 81 68 73 16 –
sophie.fadet@laposte.net