Vendredi 8 Mars

ARNOLD TURBOUST en concert + TREIZE (Tlse)

Nous recevrons ARNOLD TURBOUST pour un concert exceptionnel à l’Ouverture Vendredi 8 Mars !

L’occasion de nous replonger dans la discographie de cet artiste emblématique de la pop française, riche de  cinq albums dont l’inaugural « Let’s Go A Goa » (1988)  et le récent « Anold Turboust » (2016). Resté dans la mémoire collective comme chanteur du tube « Adélaïde » (1986) et comme artisan du son de Daho, après des débuts au sein des formations rennaises Marquis de Sade et Octobre, il officiera aussi auprès de Jacno, Brigitte Fontaine… Mais l’image d’un auteur ou producteur de l’ombre, au service d’artistes plus en lumière s’avère réductrice. Nous aurons l’occasion d’apprécier un art raffiné et bien à lui de la chanson: une écriture et des harmonies élégantes au service de mélodies immédiates et de chansons populaires finement usinées.

En première partie on accueille TREIZE, jeune duo toulousain électro-pop.

Single « Rimbaud »

EP « SPLEEN » (sortie 22 mars)

Samedi 9 Mars

ON FÊTE L’INSTALLATION DE L’OUVERTURE DANS SES NOUVEAUX LOCAUX !

L’asso pose enfin ses valises ! Mais ce soir on continue à voyager avec le mix Tour du monde de DJ Wah Wah …

À partir de 18h30.

Jeudi  14 Mars

Avec le CMDE (Collectif Des Métiers de l’Édition) / Médiathèque de Mauvezin

Présentation de ce collectif d’édition toulousain, de ses publications, de sa démarche éditoriale.

Nous évoquerons particulièrement le roman graphique « Quartier en guerre » de Seth Tobocman : Manhattan, années 80, les habitants du quartier populaire Lower East Side  résistent à la spéculation immobilière: squats, manifestations, émeutes, s’opposent au couvre-feu et aux expulsions. Ce roman graphique, écrit sur une dizaine d’années par l’auteur alors qu’il squattait lui aussi dans le quartier, constitue un formidable document social témoignant de la solidarité des  habitants, de l’auto-organisation et des luttes activistes pour résister à la gentrification, dans un contexte de répression et de violence policère au service de la spéculation. L’ouvrage propose une succession d’histoires et de portraits servis par un trait expressif, voire expressionniste, qui peut faire penser aux gravures d’un Frans Masereel. Un dessin puissant, vecteur d’un discours politique, nous immerge dans le quartier, à hauteur d’homme, pour nous donner à voir et ressentir ce « quartier en lutte ».

Nous évoquerons aussi le livre et le très beau film documentaire d’Alèssi Dell’Umbria « Isthmeno, le vent de la révolte » (dont nous projetterons un extrait) : récit de la résistance des communautés indigènes de l’isthme de Tehuantepec contre les méga-projets de parcs éoliens portés par des multinationales. Chronique d’une résistance déterminée, soutenue par des assemblées populaires, qui nous plonge dans la vie quotidienne de ces communautés libres, soudées et proches de la nature. L’ensemble documente aussi les dérives d’un capitalisme soi disant vert et durable qui saccage l’environnement et détruit les cultures locales, administré à coup de fusil avec la complicité du personnel politique.

Nous aurons aussi certainement l’occasion de débattre du mouvement de lutte sociale actuel avec lequel entrent en résonance les ouvrages abordés ainsi que la démarche de cet éditeur.

Apéro/grignotage partagé à l’issue de la rencontre (auberge espagnole).

LE SITE DU CMDE ICI

Samedi 16 Mars

FÊTE DES FOUS, DEUXIÈME ÉDITION 

Pour la deuxième année, L’Ouverture s’associe au Foyer Rural de Mauvezin pour la Fête des Fous .

Venez vous amuser, vous régaler et danser!

Samedi 23 Mars à 11h

Premières Rencontres Parlées / Création d’un Journal

Nous profitons de cette nouvelle saison, des premiers jours du printemps(littéralement le « premier temps »), pour lancer une série de rencontres qui souhaiteraient réarmer une pensée critique (critique de l’actualisme), et vous convier à la mise en forme des premiers linéaments du journal de L’Ouverture.

L’ouverture du présent

(l’évènement contemporain)

Nous le pressentons. Quelque chose arrive.

Quelque chose d’inouï arrive à ce monde.

Quelque chose vient, est entrain de venir, va venir — vite, très vite, trop vite peut-être.

Un moment s’y fabrique avec sa tonalité de sidération, d’attentes, de révoltes.

Nous sommes embarqués.

Quelque chose arrive… mais quoi?

Pouvons-nous le savoir?

Cela qui arrive nous le nommons événement.

L’événement — comme tout événement — est ouverture.

Ouverture d’une nouvelle séquence de temps : partage entre un avant et un après. Nécessairement aussi entame d’une autre logique du présent, d’un autre rapport à autrui, à la pensée, à la terre, à soi…